La chèvre Peï est une race de petit gabarit présentant de bonnes qualités maternelles, de rusticité et de prolificité. Un programme de sauvegarde a été mise en place pour maintenir et promouvoir cette chèvre faisant partie du patrimoine culturel réunionnais.
Métissage des races issues de diverses importations sur l’île de la Réunion.
Intégration en Martinique de la chèvre Boer pour ses qualités bouchères : absorption d’une partie de la population de chèvres du pays.
Actions en faveur de la sauvegarde de la chèvre Peï : mise en place d’un standard, recensement de la population.
Création de l’Association Réunionnaise des Sélectionneurs en Elevage Caprin (ARSEC), responsable du suivi des races de la Réunion, en collaboration avec Capgènes.
Reconnaissance officielle de la race Peï par le Ministère de l’Agriculture.
Nombre de chèvres en 2010 :
Nombre de chèvres contrôlés en 2010 :
Nombre d'éleveurs :
Crédit photos :Capgènes
Hauteur au garrot femelles :
Hauteur au garrot mâles :
Poids adulte femelles : 25 à 40 kg
Poids adulte mâles :
La chèvre Peï est une race de petit gabarit présentant de bonnes qualités maternelles, de rusticité et de prolificité. Elle est supplantée à la Réunion par la chèvre Boer, dont le profil allaitant est plus marqué, mais un programme de sauvegarde a été mise en place pour maintenir et promouvoir cette chèvre faisant partie du patrimoine culturel réunionnais. Financé par l'ODEADOM, ce programme repose sur la reconnaissance officielle de la race au niveau national (but atteint en 2011), la mise en place d'un standard de race et d'un recensement de la population.
ARSEC (Association Réunionnaise de Sélectionneurs de Cabri)
Chambre d'Agriculture de Saint-Pierre
2 Ligne Paradis
97410 Saint-Pierre.
La chèvre Boer est l’une des races de chèvres les plus marquées dans le type allaitant. Adaptée aux conditions d’élevage de la Réunion, elle est utilisée aussi bien pour la consommation traditionnelle que culturelle.
Croisements entre les chèvres locales de la Province du Cap-Oriental en Afrique du Sud, et les races laitières importées d’Europe.
Définition du standard de la race Boer.
Introduction de la Boer sur l’île de la Réunion.
Croisements des animaux importés avec les populations locales: évolution de la race vers un profil adapté à la Réunion.
Importations en provenance de l’Allemagne, dans le but d’améliorer encore les qualités bouchères de la race.
Création de l’Association Réunionnaise des Sélectionneurs en Elevage Caprin (ARSEC), responsable du suivi de la race Boer à la Réunion, en collaboration avec Capgènes.
Reconnaissance officielle de la race Boer par le Ministère de l’Agriculture.
Nombre de chèvres en 2010 :
Nombre de chèvres contrôlés en 2010 :
Nombre d'éleveurs : 1 500
Crédit photos : Capgènes
Hauteur au garrot femelles :
Hauteur au garrot mâles :
Poids adulte femelles : 50 à 80 kg
Poids adulte mâles : 90 à 130 kg
Race bouchère par excellence, la chèvre Boer se caractérise par un aspect fort et vigoureux. La viande de chevreaux est consommée à la Réunion aussi bien pour l'alimentation quotidienne que pour les fêtes religieuses (recherche de boucs de cérémonies). L'élevage de chèvres Boer est encore largement familial mais tend à se professionnaliser : les nombreux éleveurs réunis autour de cette race ont aujourd'hui une réflexion sur la mise en place d'un schéma de sélection basé sur l'amélioration de la production de viande.
ARSEC (Association Réunionnaise de Sélectionneurs de Cabri)
Chambre d'Agriculture de Saint-Pierre
2 Ligne Paradis
97410 Saint-Pierre.
Issu du regroupement de différentes populations ovines amenées dans les Caraïbes, le mouton Martinik se révèle apte à la vie sous un climat où la sécheresse succède à des pluies diluviennes. Prolifique, facile à désaisonner, apte au pâturage, il est utilisé pour la production d’agneaux de petit gabarit mais bien conformés compte-tenu des conditions d’élevage difficiles.
Création de la race Martinik par regroupement des différentes populations d’origine africaine présentes en Caraïbe : Barbados Black Belly, West African et Virgin Island White.
Mise en place du schéma d’amélioration génétique, premier programme ovin officiellement reconnu dans les Caraïbes.
Création de l’UPRA de Sélection de l’Ovin Martinik (USOM)
Nombre de brebis contrôlées en 2010 : 1 000
Nombre d'éleveurs contrôlés en 2010 : 9
Nombre de brebis total : 16 000
Nombre d'éleveurs total :
Crédit photo : DR
Hauteur au garrot femelles : 55 cm
Hauteur au garrot mâles : 60 cm
Poids adulte femelles : 40 kg
Poids adulte mâles : 65 kg
Le mouton Martinik est un mouton de petite gabarit mais relativement haut sur pattes, ce qui en fait un bon marcheur. Son aspect est celui d´un mouton robuste et élancé.
Bien adaptée aux conditions d´élevages en milieu tropical (température et humidité élevées, mais aussi sécheresses prolongées), cette race présente des qualités remarquables : capacité à produire dans des conditions d´alimentation souvent difficiles, facilités de mise bas et qualités maternelles, aptitudes au désaisonnement.
Les objectifs de schéma de sélection géré par l'USOM sont de maintenir de bonnes aptitudes de reproduction (prolificité et désaisonnement), et l´adaptation à l´élevage au pâturage ; et d´augmenter les performances laitières de mères et la conformation bouchères des produits, notamment le développement de la masse musculaire.
Usom Upra Sélection Ovin Martinik
Quartier Pierre, Habitation « Bonne Mère »
97224 Ducos - Martinique
Tél. 05 96 70 32 79
La chèvre Créole est élevée en Guadeloupe pour la production de chevreaux. Son adaptation au milieu tropical et ses performances de reproduction en font l’une des meilleures chèvres de la zone tropicale.
Importations de chèvre d’Europe, Afrique et Inde. Très vite, la population locale reçoit l’appellation de Chèvre Créole.
Mise en place d’un schéma de sélection basé sur le caractère allaitant (production de chevreaux).
Nombre de chèvres en 2010 :
Nombre de chèvres contrôlés en 2010 : 300
Nombre d'éleveurs :
Crédit photo : INRA
Hauteur au garrot femelles :
Hauteur au garrot mâles :
Poids adulte femelles :
Poids adulte mâles :
La chèvre Créole s'est adaptée au milieu tropical dans lequel elle est élevée : les contraintes climatiques, alimentaires et pathologiques sont surmontées grâce à une grande souplesse d'adaptation des animaux.
Les chèvres ont une activité sexuelle toute l'année, une bonne fertilité et sont rapidement capables de se reproduire à nouveau après chaque mise-bas. Ces caractéristiques sont utilisées par les éleveurs, qui conduisent la reproduction de manière assez intensive.
Les chevreaux sont quant à eux conduits la plupart du temps au pâturage, où leur croissance est limitée compte-tenu des conditions difficiles auxquelles ils sont soumis (intempéries, fluctuations de la disponibilité alimentaire). Néanmoins les performances restent correctes, comparativement aux autres espèces tropicales et tempérées élevées dans des conditions comparables.
Le programme de sélection allie caractères de production, qualités maternelles et adaptation, pour ce génotype allaitant strict.
CABRICOOP
Maison de l'Agriculture
Rond-point Destrellan
97122 BAIE-MAHAULT
tel : + 0690.35.92.78
En Guadeloupe, les origines diverses des bovins et les conditions particulières d'élevage (milieu tropical, usages multifonctionnels : viande, traction, peau) ont permis le développement d'une population originale et en équilibre génétique, connue sous le nom de "bovin créole ". Les animaux Créoles présentent des caractères d’adaptation au climat tropical marqués, tels que la résistance à la chaleur et au parasitisme.
Importation de bovins ibériques suite à la colonisation des Antilles par les Espagnols et les Portugais.
Nombreuses importations de bovins en Guadeloupe, venant de différentes régions du monde : Afrique de l’Ouest, France, Angleterre, continent américain, Inde…
Homogénéisation de la population Créole de Guadeloupe.
Les bovins Créoles de Guadeloupe représentent 90% du cheptel des îles
Agrément du programme de sélection
Création de l’UPRA Créole
L’importance du croisement industriel entraîne une diminution du cheptel de race pure :on estime que plus de 50 % du cheptel guadeloupéen est issus de croisements récents
Création de SELECTION CREOLE (changement d’appellation en lien avec la réforme des Organismes de Sélection).
Nombre de vaches en 2014 * : 8 625
Vaches inscrites au livre généalogique en 2014 : 685
Vaches contrôlées en 2014 :
Éleveurs** : 1 115
* Extraction BDNI du 31/12/2014 : nombre de femelles de plus de 36 mois
** Extraction BDNI du 12/01/2011 : nombre d’éleveurs possédant au moins 5 vaches de plus de 3 ans.
Crédit photo : Sélection Créole
Hauteur au garrot femelles : 115 à 125 cm
Hauteur au garrot mâles : 125 à 135 cm
Poids adulte femelles : 380 à 450 kg
Poids adulte mâles : 600 à 800 kg
Le bovin Créole tire de son implantation de longue date en Guadeloupe une très bonne adaptation à l'élevage extensif tropical : il s'acclimate aux contraintes thermiques, montre une résistance particulière aux tiques et aux maladies qu'elles transmettent, et peut supporter certaines périodes de sous-alimentation sans que ses performances n'en souffrent. Les vaches Créoles sont régulièrement utilisées en croisement avec des taureaux de races spécialisées en lait ou en viande : elles apportent alors leur rusticité et leurs qualités maternelles aux produits.
Le programme d'amélioration génétique de la race est mené par Sélection Créole et vise à préserver les effectifs de la race, mis à mal ces dernières années par un croisement industriel peu maîtrisé, et à stabiliser la race. Parallèlement à la stabilisation de la race, le schéma vise à améliorer la croissance et la conformation des animaux, tout en conservant les qualités maternelles et l'adaptation de la race à son milieu d'élevage.
Sélection Créole
Maison de l'Agriculture
Rond point Destrellan
97122 Baie-Mahault
Tel. : 05 90 81 45 29
