La race de combat espagnole, la Brava, a été introduite en Camargue au XIXème siècle. Les animaux se caractérisent par leur robe généralement noire et leur cornage en lyre basse dirigée vers l’avant. Les taureaux sont utilisés pour la corrida : la sélection des animaux reproducteurs mâles et femelles se fait essentiellement sur leur bravoure et leur morphologie.
Les démonstrations de tauromachie espagnole et portugaise, très différentes des courses camarguaises et courses landaises, font connaître la race de combat espagnole dans le Sud de la France.
Premières importations de taureaux de Combat espagnols à Arles : elles seront ensuite interdites par le Syndicat ibère.
Création de l’association des éleveurs français de taureaux de Combat.
Les importations de reproducteurs en France sont à nouveau autorisées par le gouvernement espagnol.
Création du herd-book (livre généalogique).
L’association des éleveurs est agréée en tant qu’Organisme de Sélection de la race.
Nombre de vaches en 2014 * : 3 321
Vaches inscrites au livre généalogique en 2014 : 7 561
Vaches contrôlées en 2014 :
Éleveurs** : 76
* Extraction BDNI du 31/12/2014 : nombre de femelles de plus de 36 mois
** Extraction BDNI du 12/01/2011 : nombre d’éleveurs possédant au moins 5 vaches de plus de 3 ans.
Crédit photo : Ganaderia Blohorn
Hauteur au garrot femelles : 115 à 120 cm
Hauteur au garrot mâles : 135 à 140 cm
Poids adulte femelles : 200 à 350 kg
Poids adulte mâles : 400 à 650 kg
L'élevage et la sélection de la race de Combat est entièrement orientée vers l'utilisation des meilleurs animaux lors des spectacles de tauromachie espagnole ou portugaise. Les animaux vivent continuellement à l'extérieur, entretenant ainsi les espaces naturels de Camargue ou des Landes. Cette vie libre associée à la sélection des animaux les plus combatifs depuis de nombreuses génération rendent nécessaire l'utilisation de chevaux pour tout déplacement des animaux.
La sélection des reproducteurs se fait lors de tienta : l'animal à tester est mis en situation de combat en arène, ce qui permet de juger sa noblesse, sa bravoure, la vivacité de ses réactions... Ce test ne peut avoir lieu qu'une seule fois dans la vie d'un animal : s'il ne répond pas aux critères pour le combat, sa viande peut alors être valorisée par l'AOC « taureau de Camargue ».
Association des éleveurs français de taureaux de Combat
Parc naturel régional de Camargue
Mas du Pont de Rousty
13 200 Arles
Tel. : 04 90 97 93 96